Communauté La Maison Natale

15 Rue de La Saulnerie 35160 Montfort Sur Meu, France.

Communauté internationale

Le Fr Jean, référent de la communauté et toute la communauté vous acceuille dans ce Haut-Lieu montfortain qui comporte la Maison-Natale de Saint-Louis-Marie de Montfort. Ainsi que tout le circuit dans la région où le Saint a vécu son enfance.

Paroisse Saint-Louis-Marie en Brocéliande

 Le père Ronel, smm, curé de la paroisse et les prêtres coopérateurs, avec tous les laïcs engagés vous accueillent dans cette Eglise de couleur montfortaine.

1 – LA MAISON NATALE

 

C’est dans la grande pièce du milieu qu’une tradition constante place la naissance de Louis Grignion, le 31 janvier 1673. Son père, Jean-Baptiste Grignion, était avocat et procureur au siège du comté de Montfort. Sa mère, Jeanne Robert, était la fille d’un procureur et syndic de Rennes.

A cette grande pièce, fait suite la petite boutique qui servit autrefois d’étude au grand-père de Louis-Marie, Me Eustache Grignion, notaire royal. Ses clients y accédaient par l’étroite venelle et par la magnifique double porte à cintres de granito

Dans les deux pièces situées en arrière, on peut voir un oreiller du P. de Montfort et une céramique polychromée, qui représente le baptême de Louis-Marie. La salle qui fait suite á la « petite boutique » a été aménagée en oratoire, où l’on peut vénérer la statue de Notre-Dame de la Sagesse attribuée au P. de Montfort et le tabernacle sorti comme la céramique, des ateliers du P. Leidi montfortain à Treviglio. Dans les jardins, à l’arrière de la maison natale, il y a plusieurs souvenirs du scolasticat montfortain qui se trouvait au lieu dit de l’abbaye : la statue du P. de Montfort et les deux autres statues : de Marie, et M. Reine des Coeurs.

 

 

 

. 1 Maison Natale

. 2 La Place

. 3 Chapelle St-Joseph

. 4 La Bachelleraye

. 5 Abbaye St-Jacques

. 6 Couascavre

. 7 Prieuré St-Lazare

. 8 Heurtebize

. 9 La Massonnaye

. 10 Eglise d’lffendic

. 11 Le Bois-Marquer

 

II – LA PLACE DE L ‘ÉGLISE

 

La place de l’église, place  » Grignion de Montfort « , est l’antique Motte Féodale qui protégeait jadis la ville fortifiée. En souvenir de la mission de 1707, le P. de Montfort voulut y dresser un calvaire. Le Duc de la Trémoille, Seigneur de Montfort, y mit opposition. Le missionnaire, en emportant son Christ qu’il destinait à un sol plus hospitalier, s’écria :  » On ne veut pas que ce lieu soit sanctifié, eh bien! un jour viendra, il deviendra lieu de prière. »

Au siècle suivant, en 1850, on bâtissait l’église actuelle sur cette  » butte de Motte « …

C’est à Pontchâteau, dans la petite chapelle sise au pied du calvaire qu’on peut vénérer ce  » Christ du Père de Montfort « .

Quant à l’Église de Montfort, elle a regroupé les trois paroisses qu’a connues le P. de Montfort : Saint-Nicolas, Saint-Jean et Coulon. Depuis 1947, année de la canonisation, cette église est placée sous le vocable Saint Louis-Marie de Montfort. Les deux vitraux du choeur et la statue du clocher disent combien les montfortais sont fiers de « l’enfant du pays », leur compatriote.

La Tour, construite en 1376, est avec quelques vestiges de murailles tout ce qui reste de l’ancienne ville fortifiée de Montfort.

 

III – VERS LA CHAPELLE SAINT-JOSEPH

 

Le presbytère actuel est l’ancienne maison priorale indépendante de la paroisse Saint-Jean. Le dernier titulaire en fut messire Pierre-Henry Hindré, recteur de Bréal et ancien doyen de Montfort.

L’ancien presbytère Saint-Jean se trouve face au monument aux morts et était jusqu’en 1707 résidence du recteur de Saint-Jean et doyen de Montfort. C’est sans doute dans ce presbytère qu’en 1707 l’évêque de Saint-Malo convoqua Louis Grignion. Le missionnaire fut défendu par le recteur de Bréal, neveu du doyen de Montfort. Il le demanda même pour prêcher la mission dans sa paroisse.

La chapelle Saint-Joseph remplace l’ancienne église de Saint Jean-Baptiste dont le portail flamboyant a été conservé. C’est dans cette église que Vincent Ferrier prêcha vers l’année 1418. Dans cette même église, Louis Grignion fut baptisé, le mercredi 1er février 1673. C’est dans cette église également que, durant la mission de 1707, Louis-Marie fit une prédication mémorable. Il monte en chaire, expose en spectacle silencieux, un grand crucifix. Il descend de la chaire et passe dans les rangs des auditeurs :  » Voilà votre sauveur, n’êtes-vous pas bien fâché de l’avoir offensé ?  » Cette prédication originale fut, dit-on d’un effet extraordinaire.

 

IV – AUTRES  » LIEUX MONTFORTAINS »

 

L’abbaye Saint-Jacques fut commencée en 1152. La chapelle restaurée au XIIIe et XIVe siècles, est remarquable par son portail qui représente l’un des rares spécimens d’arcade trilobée. Dans la chapelle de l’abbaye, furent inhumés le père de Louis-Marie et ses soeurs, Françoise-Marguerite et Jeanne-Marguerite.

L’abbaye fut, pendant un demi-siècle, le séminaire des Missions des Montfortains de France. En 1976, un incendie ravagea les bâtiments anciens de l’abbaye et causa d’énormes dégâts à la chapelle dont la toiture s’effondra.

Couascavre – C’était le nom du haut village de l’abbaye, route de la Chapelle Thouarault. Là, les Grignion possédaient une métairie. C’est à Couascavre que l’on place le fameux repas que le missionnaire consentit à prendre, chez ses parents, en 1707, à condition d’être accompagné de ses amis les pauvres. C’est là que le père de Louis-Marie mourut, en 1716, trois mois avant son fils.

 

Le Prieuré de Saint-Lazare avait été fondé au Moyen-Âge pour le soin des lépreux. C’est là que le P. de Montfort a fondé sa Première communauté montfortaine. Son premier souci fut de réparer et d’aménager la chapelle. Le P. de Montfort résida à Saint-Lazare avec les frères Mathurin et Jean de septembre 1707 à septembre 1708.

A Saint-Lazare, il faut remarquer : l’autel sur lequel le P. de Montfort célébrait la messe, le crucifix de bois à la tête penchée et douloureuse, qu’il a sculpté, la chambre qu’il habitait et le fameux chêne du P. de Montfort, au pied de la chapelle.

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